Les conséquences d'une violation de données d'entreprise ou d'entreprise peuvent être catastrophiques pour les entreprises de toutes tailles. Les dommages qui en résultent pour la réputation, les clients et les bénéfices ne sont que la partie visible de l'iceberg.
Les entreprises pourraient payer le prix de lourdes amendes imposées par de nouvelles réglementations strictes.
Étant donné que les pare-feu ne suffisent plus pour protéger les données, les entreprises doivent mettre en œuvre plusieurs niveaux de protection sur chaque point d'extrémité de réseau afin de renforcer leurs défenses et de se concentrer sur les exigences de conformité.
L'augmentation des cyber-attaques a entraîné la mise en place de nouvelles réglementations strictes en matière de sécurité des données, d'une grande importance pour les entreprises du monde entier. De nouvelles directives telles que le règlement général sur la protection des données (RPGD) de l'Union européenne sont non seulement importantes pour les entreprises basées dans l'UE, mais s'appliquent à toutes les entreprises qui collectent des données auprès de résidents européens.
La législation GDPR informe les entreprises de la présence d'importantes sanctions en cas de non-respect suite à une attaque. Ces sanctions s'ajoutent aux pertes économiques causées par la violation de données elle-même.
En collectant des données, les entreprises doivent se conformer à la réglementation. Cela inclut également les sujets qui achètent des biens et des services et surveillent les habitudes des clients dans le but d'utiliser ces données. Par exemple, toute surveillance en ligne d'activités visant à améliorer l'identification du client idéal. Même si votre entreprise a des activités au-delà des frontières de l'UE, tous les appareils qui accèdent aux données des clients doivent être sécurisés.
Répondre aux exigences en matière de conservation des documents, de réalisation d'analyses d'impact et de traitement des rapports liés aux violations prend du temps. L'ajout d'un nouveau périphérique à un réseau d'entreprise détermine la conformité aux critères de l'entreprise et la surveillance par un outil SIEM (Gestionnaire d'informations système et d'événements) qui enregistre les problèmes critiques, active les procédures de récupération et prend en charge le traitement des rapports de conformité.
Les entreprises doivent notifier une violation à l'association de protection des données sans retard injustifié, si possible dans les 72 heures. Si ce terme n'est pas respecté, une raison justifiée doit être fournie. Cette nouvelle exigence a été introduite afin de protéger le droit des individus à être informés de la manière dont leurs données personnelles sont utilisées et de comprendre si les entreprises qui stockent ces données disposent de procédures, outils et produits adaptés à la surveillance et à l'identification des risques, ainsi que de bloquer toute attaques afin de protéger les données des clients.
La nouvelle législation introduit une approche à plusieurs niveaux du système de sanctions qui sera régi par la gravité de l'infraction. L'amende maximale à payer pourrait s'élever à environ 4% du chiffre d'affaires annuel de la société, dans la limite de 20 millions d'euros. Comme mentionné pour certains pays, par exemple les Pays-Bas, des pénalités encore plus lourdes ont été introduites, représentant jusqu'à 11% du chiffre d'affaires annuel.